Souvenirs de Chimène
Nous n’oublierons jamais la soirée chez Chimène à Yaoundé lors de notre voyage au Cameroun en octobre 2023.
Elle nous a tous spontanément invités à dîner chez elle. La journée avait été longue, humide et chaude et nous sommes tous arrivés chez elle, un peu épuisés et fatigués. Sa fille nous a invités à entrer et nous sommes arrivés dans un grand salon frais et sombre, où nous avons pu nous reposer dans des fauteuils confortables et boire quelque chose de frais, notamment du Foloré, une boisson rafraîchissante typique de couleur rouge écarlate et très délicieuse ! Bien sûr, il y avait aussi quelque chose à grignoter: des fruits comme des goyaves, des papayes et bien sûr des cacahuètes salées. Nous nous sommes toutes senties tout de suite mieux !
Puis Chimène, une grande femme mince et droite au rire éclatant, est venue nous saluer chaleureusement. D’abord, elle nous a demandé comment nous allions à Yaoundé et au Cameroun en général et ce que nous avions encore prévu et voulions entreprendre. Elle-même venait de rentrer d’un voyage aux Etats-Unis où elle avait participé à un séminaire pour le travail missionnaire chrétien de YWAM (Youth With A Mission – JMEM Jugend Mit Ein Mission). Chimène a raconté avec tant d’enthousiasme de son travail de missionnaire, du soutien qu’elle apportait en particulier aux jeunes au Cameroun et de l’endroit où son travail l’avait déjà menée dans le monde entier, que nous avons rapidement fait fi de nos réserves à l’égard des églises libres cléricales dans ce cas.
Chimène s’était par exemple rendue au Myanmar, où elle avait rencontré des gens particulièrement accueillants et d’où elle avait ramené une magnifique tapisserie suspendue au-dessus de sa table à manger. C’est là que nous nous sommes assises pour un dîner „princier“: Il y avait de la viande et du poisson, du riz et des bâtons de manioc, des bananes plantains et du ndolé ainsi que différents fruits (par ex. melon, papaye). Et même si nous étions déjà rassasiés, nous n’avons pas pu résister.
Sa nièce, qui vivait avec elle, était également présente. Chimène a expliqué combien il était important que les filles puissent aller à l’école, qu’il y avait plusieurs écoles de YWAM au Cameroun et qu’elle s’y engageait également.
Ce fut un dîner vraiment agréable avec de bonnes discussions et beaucoup d’échanges sur les différentes cultures alimentaires et les possibilités d’éducation partout dans le monde. Anette a fait ses blagues, comme toujours, mais Chimène a également raconté avec humour des histoires sur les États-Unis – l’ambiance était joyeuse et détendue.
Le fait que nous ne reverrons plus jamais Chimène nous rend très tristes! C’était une personnalité extraordinaire avec un rayonnement positif impressionnant et beaucoup d’humour!
Nous sommes en pensée avec tous ceux qui étaient liés à elle, nous leur souhaitons beaucoup de force et l’aide de personnes qui peuvent les consoler et les soutenir dans leur deuil.
Erinnerungen an Chimène
Unvergessen bleibt uns der Abend bei Chimène in Yaoundé auf unserer Reise nach Kamerun im Oktober 2023.
Sie lud uns alle spontan zum Abendessen zu sich nach Hause ein. Es war ein langer, feucht-heißer Tag gewesen und wir kamen alle recht erschöpft und müde bei ihr an. Ihre Tochter bat uns hinein und wir kamen in ein großes, etwas abgedunkeltes, kühles Wohnzimmer, wo wir uns auf gemütlichen Sesseln erst einmal ausruhen und etwas Kühles trinken konnten u.a. das typische, scharlachrote Erfrischungsgetränk Foloré – sehr lecker! Natürlich gab es dazu auch etwas zum Naschen: Früchte, wie Guaven, Papayas und natürlich gesalzene Erdnüsse. Es ging uns allen gleich wieder besser!
Dann kam Chimène, eine große, schlanke, aufrechte Frau mit einem strahlenden Lachen und begrüßte uns herzlich. Sie fragte uns gleich, wie es uns in Yaoundé bzw. in Kamerun ginge und was wir noch vorhätten und unternehmen wollten. Sie selbst war gerade von einer Reise in die USA zurückgekommen, wo sie an einem Seminar für die christliche Missionsarbeit des YWAM (Youth With A Mission – JMEM Jugend Mit Einer Mission) teilgenommen hatte. Chimène erzählte so eindrucksvoll und begeistert von ihrer Arbeit als Missionarin, dass sie insbesondere Jugendliche in Kamerun unterstützten und wohin sie ihre Arbeit schon überall auf der Welt hingeführt habe, sodass wir unsere Vorbehalte gegen klerikale Freikirchen in diesem Fall schnell über Bord warf.
Chimène war z.B. auch in Myanmar gewesen, wo sie besonders gastfreundliche Menschen kennengelernt, und von wo sie einen wunderschönen Wandbehang mitgebracht hatte, der über ihrem Esstisch hing. Dort saßen wir dann auch bei einem „fürstlichen“ Abendessen: Es gab Fleisch und Fisch, Reis und Maniokstäbe, Kochbananen und Ndolé sowie verschiedene Früchte (z.B. Melone, Papaya). Und obwohl wir eigentlich schon satt waren, konnten wir nicht widerstehen.b
Auch ihre Nichte, die bei ihr wohnte, war dabei. Chimène berichtete, wie wichtig es sei, dass besonders auch die Mädchen alle zur Schule gehen können, dass es mehrere Schulen von YWAM in Kamerun gäbe und sie sich dort auch engagiere.
Es war ein richtig schönes Abendessen mit guten Gesprächen und viel Austausch über die unterschiedlichen Esskulturen und die Möglichkeiten von Bildung überall auf der Welt. Anette machte wie immer ihre Witze, aber auch Chimène erzählte humorvoll aus den USA – die Stimmung war heiter und gelöst.
Dass wir Chimène nun niemals wiedersehen werden, stimmt uns sehr traurig! Sie war eine außergewöhnliche Persönlichkeit mit einer beeindruckend positiven Ausstrahlung und viel Humor!
Wir sind in Gedanken bei allen, die mit ihr verbunden waren, wünschen ihnen viel Kraft und Hilfe von Menschen, die sie in ihrer Trauer trösten und stützen können.